Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1818-1819, Tome 9.djvu/66

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
62
RACINES IMAGINAIRES

on aura donc l’équation qui donne son ordonnée, en éliminant entre celle-ci et l’équation ce qui donnera

[1]

d’où l’on conclura (1) que l’équation a ses deux racines réelles et inégales, égales ou imaginaires, suivant que est positif, nul ou négatif.

3. Soit l’équation du troisième degré

dans laquelle nous supposons toujours positif.

Considérons la courbe parabolique ayant pour équation

il est clair que la recherche des racines de la proposée se réduit à la recherche des abscisses des intersections de cette courbe avec l’axe des ces racines seront donc toutes trois réelles ou inégales, ou bien deux d’entre elles seront égales, ou enfin il y en aura deux d’imaginaires, suivant que la courbe aura avec l’axe des trois intersections distinctes, ou que deux de ces intersections se confondront en une seule, ou enfin que la courbe ne coupera l’axe des qu’en un seul point. Il pourrait aussi arriver que les trois

  1. Il est clair que tout se réduit à éliminer entre et sauf à changer ensuite, dans le résultat, en or, si l’on prend la différence des produits de par et de par il vient donc, tout se réduit à éliminer d’abord entre les deux équations et ce qui donne et à changer ensuite en On obtient ainsi qui est en effet l’équation du texte.