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D’ATTRACTION.

s’agira donc plus, pour en connaître la direction, que d’en assigner la distance polaire, que nous désignerons par

Cela posé, concevons cette force décomposée, dans le plan de son méridien, en deux autres ; l’une, dirigée vers le pôle, et l’autre dirigée dans le plan de l’équateur ; d’après les premières notions de statique, nous aurons

La force se dirigeant au milieu de l’arc de l’équateur intercepté entre les deux méridiens qui terminent le trapèze pourra ultérieurement être décomposée, dans l’équateur, en deux forces égales, passant par les extrémités de cet arc ; et, en appelant l’une de ces forces, on aura

Éliminant entre ces trois équations, on en tire

de sorte que tout se réduit à trouver et

Pour y parvenir, considérons, sur notre trapèze sphérique, un élément dont la longitude soit et la distance polaire Supposons que cet élément soit lui-même un trapèze sphérique isocèle, compris entre deux méridiens interceptant entre eux un arc de l’équateur, et entre deux parallèles interceptant entre eux un arc du premier méridien ; la surface de la zone infiniment étroite dont l’élément fait partie, ayant pour expression il s’ensuit que la surface même de cet élément sera c’est-à-dire, et l’attraction exercée par ce même élément sur le centre de la sphère, suivant la direction