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ALGORITHME

ou toute autre équivalente, ne donne pas l’angle, mais bien son cosinus, en fonction des trois côtés. Ce cosinus est-il tabulaire ? c’est un nombre purement abstrait ; et nous n’avons jamais prétendu nier qu’on ne pût déduire un tel nombre d’un calcul exécuté sur trois longueurs données. S’agit-il, au contraire, d’un cosinus graphique ? dès-lors il y a un rayon sous-entendu ; et, en le restituant, la formule devient

c’est-à-dire qu’elle donne une longueur égale à une autre longueur multipliée par un nombre abstrait, ce qui rentre exactement dans les principes que nous avons d’abord exposés.

Mais, dira-t-on, n’a-t-on pas

n’a-t-on pas d’un autre côté

n’en résulte-t-il pas