ASTRONOMIE.
Description d’un nouveau réticule ;
La diversité, assez grande, des réticules proposés jusqu’à ce jour peut faire penser que les besoins de l’astronomie ne sont pas encore entièrement satisfaits sur ce point. Cette réflexion doit donc encourager à présenter de nouvelles dispositions, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à désirer pour la commodité et l’exactitude des observations. Sans aspirer à atteindre le but, mais cherchant à en approcher, s’il est possible, je hasarderai donc de proposer une nouvelle construction qui me paraît offrir quelques avantages.
Le réticule rhomboïde, ou plutôt rhombe[1], dont les astronomes se servent depuis long-temps, bien préférable à celui de Cassini, auquel il a succédé, n’est pas cependant exempt d’inconvéniens. On rencontre d’abord bien des difficultés à le construire exactement ;
- ↑ Lalande attribue l’invention de ce réticule à Bradley, dont il porte le nom, quoique, d’après son compatriote Robert Smith (Cours complet d’optique, liv. III, chap. VIII, n.o 278), il ne fut l’inventeur que d’un réticule simplement angulaire, qu’on trouve encore dans les vieux instrumens anglais, et qui dans les observations orthogonales, laissait perdre un cinquième du champ. Le réticule de en perd encore environ un tiers.