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DES CERCLES, DES SPHÈRES, ETC.

le point sera donc (16) le centre radical ; et par conséquent (18) le point sera un des points de l’axe radical.

21. THÉORÈME, Les axes radicaux de trois cercles tracés sur un même plan, et considères successivement deux à deux, se coupent tous trois au même point.

Démonstration. Soient les troîs cercles, respectivement, les axes radicaux de de de et soi, le point de concours des deux premiers. La tangente menée de ce point à sera (20) égale aux tangentes menées du même point aux cercles ces deux derniers seront donc égales entre elles ; leur point de concours sera donc (20) un point de d’où il suit que passent par ce point [1].

22. Nous appellerons, à l’avenir, centre radical de trois cercles, le point de concours des axes radicaux de ces trois cercles, pris deux à deux.

23. Notre théorème (21) fournit un moyen fort simple de déterminer l’axe radical de deux cercles, dans les cas que nous avons exceptés (19). Il consiste à décrire arbitrairement un troisième cercle qui coupe à la fois les deux premiers ; ses cordes communes avec eux seront deux des axes radicaux des trois cercles (19) ; leur point de concours sera donc leur centre radical, et par conséquent l’un des points de l’axe radical des deux cercles dont il s’agit ; menant donc, par ce point, une perpendiculaire à la droite qui joint leurs centres ; cette perpendiculaire sera l’axe radical cherché.

  1. La démonstration de Monge n’est applicable qu’au seul cas où, non seulement les trois cercles se coupent deux à deux, mais encore où ils se coupent de telle sorte qu’une portion de leur plan leur est commune à tous trois.