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DE DIOPTRIQUE.

s’en écartera en sens inverse, en s’élevant de plus en plus. On reconnaîtra enfin que l’œil, mu obliquement, dans une direction rectiligne, parcourt une tangente à la caustique, lorsque, malgré son mouvement, l’image lui semblera immobile.

26. ici, comme dans le cas où l’œil est dans l’air et l’objet dans l’eau, on peut, avec une caustique normale, construite avec soin, et une fois pour toutes, déterminer, par un tracé graphique, et pour une situation donnée de l’œil, soit le lieu de l’image d’un point donné, soit le lieu d’un point dont l’image est donnée. Il suffira, pour savoir comment doivent s’exécuter ces constructions, d’appliquer à la figure 7 ce qui a été dit (9, 10).

27. On pourra donc aussi (11) construire graphiquement par points, soit l’image d’une ligne droite ou courbe plane donnée, située dans un même plan vertical avec l’œil, soit la ligne dont une ligne droite ou courbe plane donnée, située dans un même plan vertical avec l’œil, est l’image.

28. En appliquant à la figure 8 les raisonnemens et calculs que nous avons faits (12, 13, 14, 15), on trouvera qu’en prenant l’axe des sur la surface de l’eau, faisant passer verticalement l’axe des par l’œil et désignant par la hauteur de la surface du liquide au-dessus de lui, si désignent les coordonnées d’un point lumineux, et celles de son image, on aura

formules dont on fera les mêmes usages que de leurs correspondantes (15).