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INTÉGRALES

de l’unité ; mais, avant on voir succéder le signe positif au signe négatif ; de sorte qu’il y a certainement une abscisse, comprise entre et qui donne une valeur nulle pour l’intégrale arithmétique de Marcheroni et M. Bessel ont trouvé que ce point remarquable répond à

Maintenant, si l’on compare les deux séries fournies par les seconds membres des équations (5), (6), on voit que l’on peut réunir ces deux équations dans l’équation unique

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en convenant que la quantité soumise au signe logarithmique doit être prise

Avec le signe lorsqu’on a
Avec le signe lorsqu’on a

C’est dans cette ambiguïté que consiste la différence essentielle entre l’intégrale arithmétique et l’intégrale analitique, laquelle doit toujours être unique, d’après la manière même dont on conçoit son existence ; mais il est remarquable qu’ici, comme dans d’autres cas particuliers, il suffise de changer, dans l’intégrale analitique (3), le terme en et de supprimer ensuite la partie imaginaire pour avoir l’intégrale arithmétique qui répond au cas où on a

IV. Jusqu’ici nous avons évité à dessein l’emploi de la série la plus communément connue pour donner la valeur de cette intégrale. On l’obtient en substituant pour la différentielle du second membre de l’équation