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DE LA LANGUE DES SCIENCES.
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s’écrirait ainsi

Je n’ai rien dit de la notation des quantités négatives, parce qu’elle résulte évidemment de ce qui précède. Il est clair, en effet, que les grandeurs et pourront respectivement être notées ainsi

tout comme les quantités et pourraient l’être de cette manière

et ainsi des autres.

Mais en voilà bien assez, et peut-être même beaucoup trop, sur ce sujet, et je terminerai en revenant de nouveau sur une réflexion que j’ai déjà faite en commençant, mais dont on sentira bien mieux ici l’application. Tout le monde conviendra certainement que ce ne serait pas sans beaucoup de peine et de fréquentes méprises que les gens même les plus habiles parviendraient à se familiariser avec les quelques locutions et notations nouvelles que j’ai hasardé de proposer, ou avec toutes autres du même genre. Cependant, que sont, pour les commençans, les locutions et notations vulgaires, sinon des locutions et notations tout aussi nouvelles pour eux que celles-là peuvent l’être pour nous, avec cette double différence pourtant que nos locutions et notations vulgaires ont été créées sur un plan tout-à-fait défectueux, ou plutôt sans aucun plan, et que les commençans ne sont pas familiarisé, comme nous le sommes avec l’idée des diverses combinaisons dont les grandeurs peuvent être susceptibles. Combien donc ne sommes-