Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1822-1823, Tome 13.djvu/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
99
DES PUISSANCES DES COSINUS.

sur les observations de M. Deflers, d’après lesquelles il paraîtrait que la fonction est toujours nulle, quel que soit l’exposant de Son procédé se réduit au fond à démontrer que l’équation

est identique. Mais, si l’on fait attention que les deux premiers termes du second membre se réduisent à que les trois premiers donnent, pour leur somme et ainsi de suite ; on se convaincra aisément que le second membre n’est autre chose que le produit des facteurs, en nombre infini,

or, ce produit ne peut être nul que pour des valeurs entières et positives de d’où il paraît résulter que la démonstration de M. Deflers, bien que fort ingénieuse, n’est pourtant point exacte.

Pour découvrir en quoi cette démonstration est fautive, observons qu’en posant l’équation

M. Deflers remarque que le second membre pouvant être égal à

et que la série entre les parenthèses étant le développement de on peut écrire