Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1822-1823, Tome 13.djvu/14

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
10
INTÉGRALES

équation étant une dérivée exacte, quelle que soit tandis que cette première ligne, considérée comme telle, aurait une fonction primitive qui changerait avec il s’ensuit que cette équation ne saurait subsister qu’autant que la première ligne de son premier membre sera nulle d’elle-même ; ce qui donne, en divisant par l’arbitraire

(III)

équation en et seulement, qui est conséquemment l’équation différentielle de la courbe cherchée. Son intégration donnera la valeur de en fonction de et d’un certain nombre de constantes arbitraires, et nous allons voir tout à l’heure comment ces constantes doivent être déterminées.

8. En supprimant donc la première ligne du premier membre de l’équation (II), et passant ensuite aux fonctions primitives, il viendra


(IV)

En mettant dans cette équation pour sa valeur en et en constantes, déduite de l’équation (III), les coefficiens de n’y seront plus que des fonctions de et de ces mêmes constantes.

9. Soient et les limites de l’intégrale ; c’est-à-dire, supposons qu’il soit question de rendre maximum ou minimum l’intégrale prise depuis jusqu’à marquons respectivement des indices les valeurs des diverses quantités qui entrent dans l’équation (IV), lorsqu’on y met pour les valeurs respectives nous aurons ainsi