Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1822-1823, Tome 13.djvu/329

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
319
RÉSOLUES.

Séparateur

Démonstrations diverses du théorème de géométrie
énoncé à la page
 212 du présent volume.

≈≈≈≈≈≈≈≈≈

THÉORÈME. Deux hyperboles équilatères telles que les diamètres principaux de chacune sont les asymptotes de l’autre se coupent toujours à angles droits.

Démonstration de M. W. H. T.

C’est un théorème connu, et d’ailleurs très-facile à démontrer que, dans l’hyperbole équilatère, rapportée à son centre et à ses diamètres principaux, la normale est constamment égale au rayon vecteur.

Cela posé ; soit (fig. 2) le centre commun de deux hyperboles équilatères dont les asymptotes soient dirigées suivant et et suivant leurs perpendiculaires respectives au point et soit un point commun aux deux courbes. Soient menées les normales et ainsi que le rayon vecteur prolongé jusqu’en

Les deux triangles et étant isocèles, d’après ce qui vient d’être dit plus haut, il s’ensuit que les angles extérieurs et sont respectivement doubles des intérieurs et d’où il suit que l’angle total est double de l’angle total  ; c’est-à-dire que l’angle sous lequel se coupent deux hyperboles équilatères de même centre est constamment double de celui sous lequel se coupent leurs asymptotes ou leurs accès transverses ; d’où il suit que, si ce dernier est demi-droit, les deux