représenterons par une suite de points très-rapprochés les uns des autres, comme on le voit (fig. 1). On sent fort bien d’ailleurs qu’une telle représentation est très-imparfaite, attendu que la discontinuité de ces branches ne saurait être perceptible à l’œil. Si donc on voulait représenter la courbe telle qu’elle paraît aux yeux, il faudrait simplement supposer qu’elle a pour équation
La figure suppose qu’on a mais, si l’on avait on pourrait mettre l’équation sous la forme
où on aurait il ne s’agirait donc simplement que de changer le sens des sans en changer la direction.
7. Si nous exécutons la même construction pour le cas où, dans l’équation
la constante est négative, comme alors les valeurs consécutives de seront alternativement des quatre formes
il s’ensuit (5) que les ordonnées consécutives seront aussi, alternativement, imaginaires, réelles négatives, imaginaires et réelles positives. La courbe n’aura donc point alors de branche continue, mais deux branches symétriques par rapport à l’axe des composées l’une et l’autre de points isolés, mais tellement disposés qu’à un point de chacune des branches correspondra toujours une ordonnée imaginaire de l’autre. En particulier, il y aura un point sur l’axe des du côté positif de l’origine, tandis qu’il n’y en aura pas de son côté négatif. Les points de chaque branche seront donc deux fois plus éloignés les uns des autres, dans le