Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/223

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pas plaire également à tous les lecteurs, nous préférons nous interdire ici l’usage des mots diagonales et plans diagonaux, qui manqueraient d’analogues, et les remplacer constamment par la périphrase équivalente.

Souvent à l’avenir, de ce que deux droites seront situées dans un même plan, il nous arrivera de conclure qu’elles concourent en un même point ; mais il faudra alors sous-entendre que ce point peut fort bien être infiniment éloigné.

§. II.
Théorèmes sur les triangles, les quadrilatères, les angles trièdres
et les angles tétraèdres.

16. THÉORÈME. Si deux triangles sont tellement situés dans l’espace que les droites que déterminent leurs sommets correspondans concourent toutes trois au même point ; leur côtés correspondans concourront en trois points qui appartiendront à une même ligne droite.



16. THÉORÈME. Si deux angles trièdres sont tellement situés dans l’espace que les droites que déterminent leurs faces correspondantes soient toutes trois situées dans un même plan ; leurs arêtes correspondantes détermineront trois plans qui se couperont suivant une même ligne droite.

Démonstration. Soient les trois sommets de l’un des triangles, et leurs correspondans respectifs dans l’autre, de manière que les droites concourent en un même point



Démonstration. Soient les trois faces de l’un des angles trièdres, et leurs correspondantes respectives dans l’autre, de manière que les droites soient situées dans un même plan

Les deux droites concourant en un même point sont dans un même plan,



Les deux droites étant situées dans un même plan concourent en un même point,