Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/270

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Supposons présentement que, sur ces boules, il s’en trouve blanches et noires, et que soit le nombre qu’il en faut extraire, elles pourront être toutes blanches, ou bien il y en aura blanches et noire, ou blanches et noires ou blanches et noires, et ainsi de suite, jusqu’à blanches et noires, ou blanches et noires, ou blanche et noires, ou enfin elles pourront toutes être noires, si du moins n’est pas moindre que

Or les divers nombres de manières dont ces divers genres d’extractions peuvent être faits sont tels qu’on le voit dans le tableau suivant :

blanches et noires, de manière ;

blanches et noires, de manières ;

blanches et noires, de manières ;

blanches et noires, de manières ;
 

d’où l’on voit que le nombre des manières différentes d’extraire boules de l’urne pourra aussi être exprimé par

Il sera donc permis d’égaler cette expression à l’une ou à l’autre des deux expressions ci-dessus, et de cette égalité résultera le théorème qu’il s’agissait de démontrer.

Si, en particulier, on suppose q=p, on obtiendra ce résultat remarquable