Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/269

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QUESTIONS RÉSOLUES.

Démonstration du théorème d’analise énoncé à la page 64
du présent volume ;


Par M. Vallès, élève à l’École royale polytechnique[1].
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Soient boules contenues dans une urne de laquelle il faille en extraire un nombre ou un nombre cette extraction pourra se faire d’un nombre de manières exprimé par


    dre par rapport à l’une ou l’autre des équations et Or la seconde peut être mise sous cette forme

    et dès lors il paraît manifeste qu’elle donne d’abord les mêmes valeurs de qu’on tire de la première et en outre toutes celles qu’on déduira de l’égalité du second facteur à zéro. La seconde est donc plus étendue que la première ; elles ne sont donc pas identiquement les mêmes ; elles ne sauraient donc impunément être substituées l’une à l’autre ; et il doit en être de même des expressions et On ne saurait donc se permettre, sans dénaturer une quantité à exposant fractionnaire, de multiplier ou de diviser les deux termes de cet exposant par un même nombre entier.

    J. D. G.

  1. À la page 120 du présent volume, M. Lenthéric a déduit très-simplement la démonstration de ce théorème d’un beau théorème de M. Ampère ; mais nous avons pensé que le lecteur ne serait pas fâché d’en avoir une démonstration directe ; et, parmi plusieurs qui nous sont parvenues, nous avons cru devoir distinguer celle-ci qui, en même temps qu’elle n’exige aucun calcul, ouvre une voie pour découvrir facilement beaucoup d’autres théorèmes du même genre.
    J. D. G.