Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/58

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

donc on veut discuter un raisonnement qui porte sur des quantités infinies ; on commencera d’abord par chercher à le traduire en un raisonnement sur des limites. Par ce moyen, on ne manquera guère ou de présenter la chose d’une manière plus claire et plus rigoureuse, ou d’en faire ressortir les défauts. C’est ainsi, en particulier, que j’en ai usé dans la discussion qui précède, et je crois pouvoir affirmer que tous ceux qui voudront user de cette recette auront lieu de s’en louer.

Agréez, etc.

Trèves, le 20 mars 1820.


ANALISE ALGÉBRIQUE.

Essai sur les limites des racines des équations littérales ;

Par M. L. C. Bouvier, ex-officier du génie, ancien élève
de l’école polytechnique.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈

Les analistes ont donné des méthodes diverses à l’aide desquelles on détermine les limites des racines réelles des équations numériques ; mais il n’est pas à notre connaissance qu’aucun d’eux se soit occupé du même problème relativement aux équations littéra-


    rème. Ce n’est pas là, au surplus, le seul côté par lequel les élémens pourraient être améliorés. Mais on trouve plus court et plus commode de calquer à peu près les traités élémentaires les uns sur les autres ; et voilà pourquoi, tandis que tant d’autres branches de la science s’étendent et se simplifient sans cesse, les traités élémentaires de géométrie sont encore aujourd’hui à peu près tels qu’ils étaient au temps d’Euclide.

    J. D. G.