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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/59

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les. Nous allons montrer comment il peut être résolu pour ces dernières, du moins lorsqu’elles sont d’un degré impair, ou, lorsqu’étant d’au degré pair, elles ont leur dernier terme négatif.

§. I.
Équations de degrés impairs.

Soit l’équation du 3.me degré, sans second terme,

(1)

Posons

(2)

et étant deux indéterminées. Il est clair que, quelles que soient et toute valeur de qui satisfera à l’équation (2), substituée dans le premier membre de (1) donnera un résultat de même signe que de sorte que toute valeur réelle de dans (1), est nécessairement comprise, quelle que soit entre deux valeurs de dans (2) répondant à des valeurs de de signes contraires. Tout se réduit donc à profiter de l’indétermination de pour rendre cette équation (2) facilement résoluble.

En développant, transposant et ordonnant, elle devient

(3)

Or, si l’on pose

d’où

cette équation devient

ou, en mettant pour sa valeur,