Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/344

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section des droites et décrit aussi dans l’espace une circonférence dont le centre est à l’intersection à des deux droites et et dont le plan est, comme celui de la première, perpendiculaire à l’arête de l’angle dièdre.

Démonstration du théorème de statique énoncé
à la page 199 du présent volume ;


Par M. Bobillier, professeur de mathématiques à l’École
royale des arts et métiers de Châlons-sur-Marne,

Et M. Lenthéric, professeur de mathématiques et de
physique au Collège royal de Montpellier.
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Théorème. Soient des droites représentant en intensité et en direction des forces appliquées respectivement à des points quelconques invariablement liés entre eux, mais dailleurs parfaitement libre dans l’espace. Soient des droites respectivement parallèles et égales à celles-là, conduites par un même point quelconque de l’espace. Soient d’autres droites, respectivement perpendiculaires aux plans des triangles et proportionnelles à leurs surfaces. Soient enfin le centre des moyennes distances des points et le centre des moyennes distances des points