Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/360

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la seule chose à chercher sera la forme de la fonction , et on y parviendra en éliminant entre les deux équations données et les équations (8) et (9). Il restera une équation en et de laquelle on tirera la valeur de cette dernière quantité.

Si l’on donne seulement l’équation d’une surface sur laquelle la développante doit être située ; il faudra alors, comme précédemment, trouver la forme de la fonction et ensuite la seconde équation de la courbe. C’est ce à quoi on parviendra en éliminant entre les équations (7), (8), (9) et celle de la surface donnée. Il restera une équation de laquelle on tirera la valeur de Cette valeur étant connue, on la substituera dans l’équation (7) qu’on résoudra alors par rapport à  ; et, en mettant pour sa valeur ainsi obtenue dans l’équation (8), on aura l’équation de la courbe cherchée.

Faisons l’application de ceci au cas où l’on demande que la développante se trouve sur un plan conduit par le sommet du cône perpendiculairement à son axe. L’équation de cette surface étant , l’élimination de se réduit à celle de entre et l’équation (9) ; en sorte que l’équation finale sera

Or, en général, quand on a

on en tire d’où Const. On aura donc, dans le cas présent

et

la projection de la courbe tracée sur le cône aura donc pour équation polaire