Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/81

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pour les composantes de

pour les composantes de

réunissant donc les forces appliquées en on trouvera pour les pressions exercées respectivement sur le plan horizontal, par les points

Or, comme ces pressions sont tout-à-fait indépendantes de l’ouverture de l’angle elles demeureront encore les mêmes si cet angle s’ouvre jusqu’à différer aussi peu qu’on le voudra de deux angles droits ; et, comme il serait absurde d’admettre qu’un changement qu’on peut toujours supposer d’une petitesse illimitée, dans l’ouverture de cet angle, change tout-à-coup la nature des pressions, il s’ensuit qu’elles demeureront encore déterminées, et telles que nous venons de les calculer, lorsque l’angle sera devenu tout-à-fait égal à deux angles droits, c’est-à-dire, lorsque les trois points seront rigoureusement en ligne droite.

On pourrait évidemment appliquer un raisonnement analogue à tous les cas de statique où l’on a supposé jusqu’ici les pressions indéterminées ; et, par cela même que la chose est facile, nous ne nous y arrêterons pas. Nous nous bornerons simplement à remarquer qu’il faut absolument ou bien faire à cette manière de raisonner une réponse décisive ; ou bien se résigner à rejeter le prin-