Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1827-1828, Tome 18.djvu/179

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ces deux tableaux donnent donc, pour la moyenne barométrique des neuf années, exprimée en millimètres et réduite à la température de la glace fondante,

Les mêmes tableaux montrent aussi que, durant ces neuf années, la plus grande hauteur barométrique observée, qui répond à février 1821, est tandis que la moindre, qui répond à février 1823, est seulement  ; la différence est  ; et telle est au moins, durant ces neuf années, la longueur parcourue dans le tube, par le sommet de la colonne de mercure. Je dis au moins, car il faut bien remarquer qu’il ne s’agit ici que de hauteurs observées ; et qu’il serait possible que, dans l’intervalle des observations, la colonne eût franchi l’une et l’autre des deux limites que je lui assigne ici. Ce ne pourrait jamais être, au surplus, que d’une quantité fort petite.

Il est très-digne de remarque que, malgré l’étendue et l’extrême irrégularité de la marche de ces diverses excursions, les moyennes considérées par mois et plus encore les moyennes considérées par années, ne présentent entre elles que des différences fort peu sensibles. On voit, en effet, que la moyenne des neuf mois de février, la plus grande de toutes est  ; et que celle des neuf mois d’avril, la plus petite de toutes, qui est n’en diffère seulement que de

La plus grande moyenne d’année qui répond à 1822, ne diffère de la plus petite qui répond à 1823, que de seulement.

Si l’on fait abstraction des anomalies causées et par l’élévation extraordinaire de qui a eu lieu le 6 février 1821, et par les abaissemens extraordinaires de et qui ont eu lieu, le premier, le 24 décembre même année et l’autre le 2 février 1823, circonstances qui ne sont pas de nature à se reproduire fréquemment, l’inspection du deuxième tableau ne laissera aucun doute relativement à la grande influence qu’exercent les saisons sur l’étendue des oscillations de la colonne barométrique. On