Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1827-1828, Tome 18.djvu/387

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plement, par des considérations purement géométriques, qu’il faudrait encore joindre à ces dernières deux forces appliquées aux deux extrémités de l’une des deux arêtes restantes parallèles à son opposée, de directions contraires, et représentées en intensité par cette arête opposée.

Nous remarquerons encore qu’il n’est pas exact de dire, comme on a coutume de le faire, que l’équation

exprime que le système a une résultante unique ; cette équation exprime proprement que le volume du tétraèdre, dont deux arêtes opposées représentent les deux résultantes en intensité et en direction, est nul, et que, conséquemment, ces deux résultantes sont dans un même plan où elles pourraient fort bien former un couple. Pour que le système ait une résultante unique qui ne soit pas nulle, il faut que cette équation ait lieu sans qu’on ait à la fois

Nous aurions pu déduire de notre analyse les conditions d’équilibre dans un système libre, de forme invariable, mais cela eût été moins simple que ce que nous avons donné à la pag. 14 de notre IX.e volume où nous avons été assez heureux pour parvenir directement, sans calcul, et de la manière la plus symétrique, aux six équations d’équilibre dans l’espace, sans même être obligés de supposer connues les conditions d’équilibre des forces situées dans un même plan.