Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1827-1828, Tome 18.djvu/99

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(6)

de sorte que c’est là l’équation polaire d’une surface qui, comme celle qui est donnée par l’équation (5), coupe la proposée suivant ses lignes de contact avec la surface conique circonscrite à cette dernière dont le sommet est à l’origine.

Si présentement on veut repasser aux coordonnées rectangulaires, il faudra faire (2)

ce qui donnera, en substituant dans l’équation (6),

(7)

équation du (m-1)ième degré seulement, appartenant à une surface qui coupe la surface du mième ordre donnée par l’équation (1), suivant ses lignes de contact avec la surface conique circonscrite à celle-ci dont le sommet est à l’origine des coordonnées.

En se rappelant donc qu’ici l’origine est un quelconque des points de l’espace, on en conclura le théorème suivant :

THÉORÈME II. Les lignes de contact d’une surface du mième ordre avec toute surface conique circonscrite sont toutes situées sur une seule et même surface du (m-1)ième ordre au plus.

Ce théorème et le précédent sont des tous deux à M. Vallès (Annales, tom. XVI, pag. 315), et nous avons eu uniquement en vue d’en donner une démonstration qui pût être introduite dans l’enseignement élémentaire.

Soient une ligne du mième ordre et une droite, données respectivement par les équations