Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/155

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rèmes de la pag. 267 du précèdent volume, et les quatre autres seraient tout aussi faciles à établir.

Si les deux équations sont homogènes en , chacune d’elles exprimera plans passant par l’origine ; de sorte que leur ensemble exprimera droites distribuées à sur plans passant par un même point, et dont chacune percera en points la surface donnée par l’équation alors donc l’équation (11) exprimera toutes les surfaces de m.ième degré passant par les mêmes points, distribués à sur droites, situées elles-mêmes à dans plans se coupant en un même point ; or, à cause de l’homogénéité de et on a identiquement

au moyen de quoi l’équation (12) de la surface polaire de l’origine, se réduit simplement à

de sorte que cette polaire est alors indépendante des constantes arbitraires et on a donc ces deux théorèmes :

THÉORÈME VIII. Si tant de surfaces du .ième degré qu’on voudra ont toutes les mêmes points communs, distribués à sur droites, situées elles-mêmes à dans plans, se coupant en un même point ; ce

THÉORÈME VIII. Si tant de surfaces de .ième classe qu’on voudra ont toutes les mêmes plans tangens communs, se coupant à suivant droites concourant elles-mêmes à en points, situés dans un même