Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/269

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nouveau sensiblement uniforme, comme il l’était dans le vide, aura donc encore accru le carré de sa vîtesse de la même quantité dont il s’était déjà accru en allant du vide à la surface de ce milieu, de sorte qu’en représentant par la nouvelle vîtesse uniforme de cette molécule, on aura

puis donc que nous avons déjà trouvé

nous aurons, par addition,

Ainsi, lorsqu’une molécule lumineuse passe du vide dans un milieu homogène indéfini qui l’attire, et qui est séparé de ce vide par un plan indéfini, perpendiculaire à la direction du mouvement de la molécule, le carré de la vîtesse uniforme de cette molécule dans le milieu est égal au carré de sa vîtesse uniforme dans le vide, augmenté d’une quantité proportionnelle à la densité de ce milieu, et la force accélératrice est exactement la même à des distances égales de part et d’autre du plan qui termine le milieu. Mais, à cause de l’excessive petitesse du rayon d’activité du milieu, tout se passe sensiblement comme si la vîtesse, constamment égale à , jusqu’au contact, se changeait brusquement en au-delà de ce point.

Supposons présentement que la molécule, au lieu de pénétrer du vide dans un milieu homogène, pénètre d’un milieu homogène indéfini dans un autre milieu également homogène et indéfini, d’une densité supérieure à la sienne ; les deux milieux étant séparés l’un de l’autre par un plan indéfini, et la direction de la molécule étant perpendiculaire à ce plan. Soient et les den-