Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/343

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un réseau de polyèdres contigus les uns aux autres et formant, par leur ensemble, un polyèdre unique, convexe ou non. Soient le nombre de ces polyèdres, le nombre des plans leur servant de faces, le nombre des points leur servant de sommets et enfin le nombre des droites leur servant d’arêtes.

Concevons qu’on enlève un quelconque des polyèdres extérieurs, sans toucher aucunement aux autres ; ceux-ci formeront un nouveau réseau. Désignons par le nombre des polyèdres de ce dernier réseau, par le nombre des plans leur servant de faces, par le nombre des points leur servant de sommets et par le nombre des droites leur servant d’arêtes.

Il est évident que, pour passer du premier réseau au second, on n’aura autre chose à faire que de supprimer dans celui-là un certain polyèdre ouvert, et qu’en représentant par le nombre de ses faces, par le nombre de ses sommets intérieurs et par le nombre de ses arêtes intérieures, on aura, comme nous l’avons prouvé plus haut,

(1)

mais on aura aussi, d’un autre côté,

d’où on conclura sur-le-champ, en ayant égard à la relation (1),

ainsi, en supprimant un des polyèdres extérieurs, le nombre des faces, plus le nombre des sommets moins le nombre des arêtes,