équation d’une surface conique du second ordre, passant par les trois axes des coordonnées.
Il est aisé de conclure de là que, dans le cas particulier qui nous occupe, les courbes du moiré sont des sections coniques, passant toutes par les trois points où leur plan est percé par les parallèles conduites par l’œil à l’intersection des plans des deux systèmes de droites et à ces droites elles-mêmes.
Il ne faut pas perdre de vue que cette conclusion suppose essentiellement que les lignes dont il s’agit sont rigoureusement droites, rigoureusement parallèles, rigoureusement équidistantes, et que les deux surfaces qui les contiennent sont rigoureusement planes et immobiles. C’est parce qu’il est extrêmement difficile, dans la pratique, de satisfaire exactement à toutes ces conditions que, même dans les cas les plus simples, les courbes du moiré présentent une si grande variété de formes.
GÉOMÉTRIE ÉLÉMENTAIRE.
Un article inséré dans la Correspondance de M. Quetelet (tom. IV, pag. 205) nous a fait naître l’idée d’un petit supplément à l’article de la pag. 113 du xviii.me volume du présent recueil. Le voici :
THÉORÈME I. Si, par un point pris arbitrairement dans l’in-