Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/43

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3.

Soient menées les droites ainsi que Les angles et qui ayant leurs sommets à la circonférence s’appuient sur le même arc sont égaux ; mais à cause des quadrilatères inscriptibles au cercle, ces angles sont respectivement égaux aux angles donc ces derniers sont aussi égaux entre eux. D’un autre côté, les angles supplémens d’un même angle sont égaux entre eux ; donc, par soustraction, les angles et sont aussi égaux ; et il en doit être de même de leurs complémens et mais à cause du quadrilatère inscriptible au cercle, à on peut substituer son égal donc ce dernier est égal à puis donc que les côtés et de ces deux angles sont perpendiculaires l’un à l’autre, leurs côtés et seront aussi perpendiculaires l’un à l’autre ; et il devra en être de même des droites comparées respectivement aux droites

Soit le milieu de la corde la droite devra être perpendiculaire a et, par suite, parallèle à Pour les mêmes raisons si et sont les milieux respectifs de et , les droites et seront respectivement perpendiculaires à celles-là.

On a donc ce théorème :

« Si, de l’un quelconque, des points du plan d’un triangle on abaisse, sur les directions de ses côtés les perpendiculaires , et si, des sommets du triangle, on abaisse, respectivement sur les directions des côtés du triangle d’autres perpendiculaires, ces trois dernières concourront en un même point [1]. En outre, si l’on

  1. Ce théorème n’est qu’un cas particulier d’un autre que nous avons proposé de démontrer, sous le n.o 54, dans le II.e volume du Journal de M. Crelle (pag. 287) où on trouvera aussi ses analogues, sous les n.os 55 et 56.