Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/44

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abaisse de ce dernier point, sur les directions des mêmes côtés du triangle des perpendiculaires les six points appartiendront à une même circonférence ayant son centre au milieu de la droite  ». De là on déduira facilement la solution de ce problème :

« Des droites étant menées de l’un quelconque des points du plan d’un triangle à ses trois sommets, inscrire à ce triangle un autre triangle dont les trois côtés soient respectivement perpendiculaires à ces droites ? »

4.

Nous venons de faire voir que les angles et sont égaux ; or, comme les circonstances sont les mêmes relativement aux trois sommets du triangle on doit avoir

d’où résulte ce théorème :

« Par l’un quelconque des points du plan d’un triangle soient menées à ses sommets des droites si, par les mêmes sommets, on mène trois nouvelles droites faisant respectivement, avec les côtés , des angles égaux aux angles ces trois dernières droites concourront en un même point et si, des points on abaisse sur les directions des côtés du triangle les perpendiculaires leurs pieds appartiendront tous six à une même circonférence ayant son centre au milieu de la droite  ».