Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/35

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vant laquelle nous supposons que décroît la densité des couches atmosphériques se soutint invariablement telle jusqu’à une hauteur de mètres au moins au-dessus du sol ; or c’est ce qui ne doit sans doute arriver que fort rarement ; et cela explique suffisamment pourquoi le phénomène des images multiples est si peu fréquent.

Il est présumable, au surplus, que l’œil placé en ne jugera pas les deux images et de l’axe de l’obélisque aussi bizarres et aussi singulièrement situées par rapport à cet axe. Il se prêtera volontiers à les projecter sur un plan vertical, et alors, au lieu de l’objet, il en verra deux images situées l’une au-dessus de l’autre, toutes deux plus grandes que cet objet lui-même, mais la plus élevée plus grande que l’autre, et toutes deux tournées dans le sens de l’objet. Il n’est donc pas généralement vrai, comme nous l’avions faussement avancé dans notre mémoire de 1808, et comme M. Biot paraît l’avoir cru lui-même, que, dans le cas de plusieurs images d’un même objet, ces images doivent être toujours alternativement directes et renversées ; nous ne concevons pas même qu’il en puisse jamais être ainsi, lorsque la densité croît sans cesse dans le même sens.

QUESTIONS RÉSOLUES.

Solution du problème d’hydrostatique énoncé à la pag. 316 du présent volume ;

Par M. Théodore Dallari, cadet au corps royal des Pionniers, à Modène.
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Problème. On suppose qu’il n’existe rien autre chose, dans l’univers, qu’une masse de fluide élastique, dont les molécules s’at-