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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/146

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sécutifs oui répondent dans la série aux puissances et de . Le rapport de ces deux termes sera Quelque grand nombre qu’on prenne pour , en assignant à une valeur assez considérable, il sera toujours possible de rendre, plus grand que et, au-delà de cette valeur de , le rapport ira sans cesse en décroissant avec rapidité jusqu’à devenir nul. On arrivera donc, en considérant la série que nous prenons pour valeur de à un terme tel que, si l’on forme la progression géométrique où la raison est moindre que l’unité, et dont la somme est finie, le reste de la série sera moindre que cette somme

La valeur de se trouve donc ainsi exprimée par une série convergente, dans tous les cas possibles, servira à en calculer la valeur avec tel degré d’approximation que l’on voudra. Cette série a en outre l’avantage de s’exprimer élégamment, sous forme finie, par le secours d’une intégrale définie.

vii. Pour démontrer avec facilité cette proposition, j’écris la valeur de , sous la forme

ou bien

de sorte qu’en général on peut représenter ainsi deux termes sécutifs.