Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/187

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étant une autre fonction également déterminée ; ce qui démontre le théorème.

De là on peut conclure, comme corollaire, que la quantité

pour , est nécessairement une fonction de ce qui démontre, à priori, l’existence des fonctions dérivées.

§. II.
Rayon de courbure des courbes dans l’espace.

Le rayon de courbure d’une courbe en l’un quelconque de ses points est la perpendiculaire abaissée de ce point sur l’intersection du plan normal au point avec le plan normal consécutif, comme il est aisé de s’en assurer par des considérations géométriques.

Cela posé, soit un point de la courbe ; on sait que le plan normal en ce point aura pour équation

(N)

étant les symboles des coordonnées courantes. L’intersection de ce plan normal avec le plan normal consécutif sera donnée par le système de cette équation et de la suivante

(I)

attendu que