Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/20

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voir si cette courbe a des points doubles, et en déterminer la situation, on éliminera et entre les trois équations

(38)

l’équation résultante, entre quantités connues, ne pourra être qu’absurde ou identique. Dans le premier cas, la courbe n’aura aucun point double ; dans le second, elle en aura un ou plusieurs dont les coordonnées seront données par deux quelconques des équations (38). Ces coordonnées étant mises ensuite tour.à tour à la place de et , dans l’équation (36), on connaîtra ainsi les directions des deux tangentes en chacun de ces points.

On se comporterait exactement de la même manière si, l’équation renfermant un ou plusieurs coefficiens arbitraires, on voulait profiter de leur indétermination pour lui faire exprimer une courbe ayant un ou plusieurs points doubles ; il arriverait seulement qu’en éliminant et entre les trois équations (38), l’équation à laquelle on serait conduit ne serait ni identique ni absurde ; elle exprimerait la condition à laquelle les constantes arbitraires devraient satisfaire pour que de tels points existassent ; et, en supposant cette condition satisfaite, le calcul s’achèverait comme dans le premier cas.

viii. Des considérations analogues prouvent que, si le point était choisi sur la courbe (1) de telle sorte que, outre les équations (32), on eût encore celles-ci :

(39)

ce qui peut encore moins avoir lieu généralement, l’équation de la courbe, réduite au point serait