Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/28

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nues, on néglige les termes de deux dimensions en et , vis-à-vis de ceux qui n’en ont qu’une seule, ; il viendra

telles seront donc, approximativement, les coordonnées de l’intersection des deux normales, et d’autant plus approximativement que le point sera plus voisin de l’origine des et c’est-à-dire, d’autant plus approximativement que et seront plus petits.

Mais, dans cette hypothèse, l’équation (53) se réduit sensiblement à

(59)

en employant donc cette dernière équation à chasser des formules (57) l’une quelconque des coordonnées et l’autre disparaîtra d’elle-même, et l’on obtiendra ainsi des formules qui conviendront rigoureusement au cas où le point se confond avec l’origine des et , puisque les coordonnées de ce point (t',u') n’y figureront plus. Or, on retombe ainsi de nouveau sur les formules (50) qui donnent les coordonnées du centre de courbure ; d’où résulte ce théorème :

Si une normale mobile marche vers une normale fixe, leur point d’intersection marchera sur cette dernière, de manière à s’arrêter au