Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/36

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c’est-à-dire que cette équation est celle d’une courbe qui coupe la proposée (1) aux points où sa courbure est maximum ou minimum. Ayant déterminé, par la combinaison de cette équation avec l’équation (1), les coordonnées des points pour lesquels cette circonstance a lieu, la substitution des valeurs de ces coordonnées, pour et dans la formule (51), fera connaître la grandeur du rayon de courbure en ces points.

xiii. En négligeant, dans l’équation (4), les termes de plus d’une dimension en et , nous sommes parvenus à l’équation (6) de la tangente à la courbe (1), au point de cette courbe. On pourrait, pour plus de précision, ne rejeter, dans cette équation (4), que les termes de plus de deux dimensions en et , ce qui conduirait à l’équation

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qui appartient conséquemment à celle de toutes les lignes du second ordre qui passent par l’origine des et qui se moule le plus exactement sur la courbe (1), en ce point. À cause de cette propriété, une telle courbe est dite l’osculatrice du second ordre de la proposée au point où elle la touche. En raisonnant comme nous l’avons fait pour la tangente que, par analogie, on pourrait appeler osculatrice du premier ordre, on s’assurera facilement qu’en général l’osculatrice du second ordre d’une courbe, en l’un de ses points, touche et coupe à la fois cet le courbe en ce point.

En repassant au système rectangulaire, au moyen des formules (5), on pourra dire que l’équation de l’osculatrice du second ordre de la courbe (1), en un quelconque de ses points, est