Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1831-1832, Tome 22.djvu/57

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que je regarderai comme l’ordonnée d’une courbe rapportée à des axes rectangulaires. Soit donc

(A)

Je supposerai que l’on sache trouver l’équation d’une tangente à cette courbe. Cette équation est

(B)

Si, dans l’équation (A), l’on fait décroître depuis jusqu’à augmentera progressivement depuis jusqu’à Si l’on donne ensuite à des valeurs positives toujours croissantes à partir de diminuera d’abord, et pourra devenir nul pour une seule valeur ou pour trois valeurs différentes attribuées à suivant que l’équation

(C)

qui ne peut avoir de racines négatives, aura une seule racine réelle ou en aura trois. Enfin, pour des valeurs de plus grandes, à la fois, que et que et qui croîtront jusqu’à sera toujours négative et décroîtra jusqu’à  ; On voit qu’il arrivera de deux eboses l’une, lorsqu’on fera passer par tous les états de grandeur compris entre et ou décroîtra continuellement de à auquel cas il n’admettrait ni maximum ni minimum, ou , après avoir diminué de plus en plus, depuis jusqu’à une certaine limite augmentera depuis jusqu’à une seconde limite à partir de laquelle il diminuera indéfiniment ; ce qui donnera lieu à un minimum et à un maximum Dans le premier cas, la courbe (A) n