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Fruits de grande culture.

Soldat laboureurCharlotte De Brouwer. (Esperen.)


(Spécimens récoltés sur pyramides.)

Dans un article spécial sur les poires à introduire utilement dans les vergers[1], la Commission royale de Pomologie s’est attachée à établir les conditions essentielles qu’il faut exiger des variétés convenables à la grande culture. Nous n’y reviendrons pas ici, mais, en attirant l’attention de nos lecteurs sur deux poires d’élite qui réunissent la plupart de ces conditions, nous ferons remarquer qu’on doit s’abstenir de les planter dans les terres compactes, froides et humides, ainsi qu’aux expositions mal abritées ; c’est assez dire qu’elles ne conviennent qu’aux vergers privilégiés et aux terrains chauds et légers.




Poire Soldat laboureur.

Cette variété fut longtemps confondue en France avec l’Orpheline d’Enghien, poire qu’il faut réserver pour l’espalier ; une telle confusion est fort regrettable pour le cultivateur, qui obtient ainsi des résultats tout contraires à ceux auxquels il devrait s’attendre.

L’origine du Soldat laboureur est indiquée de la manière suivante dans l’Album de notre collègue, M. Bivort : « Parmi les fruits savoureux qui ont l’avantage de se prêter au plein-vent ou verger, on peut hardiment ranger la poire nommée Soldat laboureur. Ce gain précieux fut le début du major

  1. Voir tome II, page 91.