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ZEND-AVESTA : YASNA 32. — GATHA AHUNAVAITI 5

« Broyer le Hôm et rUrvarâm ; sonner avec le Hâvan ; verser le zôhv, liltrer sur le filtre à Hôm placé sur le vase à lait^ »  » •

13. et ceux qui désirent le pouvoir pour en faire argent^", hantés des plus viles pensées^’; et ces destructeurs de ce monde qui ne désirent que gémissements ô Mazda, et qui empêchent l’apôlre de ta parole d’enseigner le Bien

14. Celui qui vend le pouvoir pour l’argenl^^ a livré son intelligence aux Kavis^“ ; et aussi le juge fourbe®^ qui vient au secours du méchant et celui qui faisant égorger le bœuf raille et dit que la boucherie est le secours qui écarte la mort

49. Hôm U urvardm kôflan, ukàvan skikdflan, zÔ7’dar karlan, pun hôm-pdlak kartan man rnadam rôlshài jtvddn ijakoijamCinêt.

50. Litt. « Le pouvoir que désire le grebma » (note 47).

51. Litt. « dans la demeure delà très mauvaise pensée » ; c’est lui-même ()ui est cette demeure. Glose : « il se dit : Je donne cent, je recevrai deux cents » : yrehma est ici l’usure.

52. Le pehlvi l’entend du monde spirituel : « ils détruisent le lieu de là-bas », (ou « sa place là-bas » ) ; le Uinkart, l. L, § 22, entend les deux mondes : « ils détruisent leur âme et détruisent le monde ».

53. yaécà… jigerezat kùmé ; litt. « et ceux que on gémit à leur souhait », c’est-àdire « dans leur domination, ce qu’ils désirent, c’est que les hommes soient en lutte l’un avec l’autre ».

54. Litt. « il garde (— il empêche) l’apôtre de ta parole » (c’est-à-dire le chef de la religion « pêshpdl pun dm) de la démonstration de l’Asha ». Glose : c’est-à-dire que « l’Aharmôk l’empêche de faire bonnes œuvres » ; ou peut-être : « il empêche l’Aharmôk de faire bonnes œuvres » (en empêchant les missionnaires de l’éclairer).

55. aliyâ grebmô à-hùithôi ; traduction conjecturale : old yuan pun grahmak masïh, « celui pour qui grandeur est dans le grahmak, c’est-à-dire qui donne pouvoir pour corruption ». Litt. « de lui corruption dans l’âhôitba », àhôitha signifiant masih, mahattvam.

56. Les tyrans aveugles à la vérité (voir Y. IX, note 55).

57. Traduction tout à fait hypothétique : varecâo hicà fraidivâ ; le texte pehlvi a : varjândn apdrùn ddndkdn u frdî-ddtistdn, man pun apdrûnth anband ( ?) pun babâ yak/isanûnd. varecâo désigne ici l’habileté mauvaise (apdrùn ddndkdn-, cf. Vd. XX, 1 où varjômand, non qualifié, est dândk) : fraidivâ — frâi ddlistdn P., prabhûta nydya N., ce qui semble désigner les excès de la justice : le texte de la glose pehlvie est mal établi : le mot que je transcris anband (d’après une glose marginale du Yasna de Burnouf) peut être hûbôd-, et le sanscrit samcayam prouve que Nériosengh lisait anbdr : J* et Pt* ont bùn au lieu du babd&Q Spiegel : mais le dvdra de Nériosengh prouve babd-, rien ne répond à bîcâ et l’on serait tenté de corriger en varcâonhicâ, si les manuscrits n’étaient tous d’accord dans la coupe.

58. En rendant jugement en sa faveur.

59. saocayat, traduit gûft « il dit » ; je le traduis d’après saoca « raillerie » [afsôs,


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