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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

15. Puisqu’ils ne se convertissent pas*^®, les sourds et les aveugles seront anéantis®— ; et ceu.A-là aussi qui, ayant le plein pouvoir, ne donnent point la vie®\.. Mais les tiens seront portés par les deux [anges] dans la demeure de Vohu Manô®®.

1 6. La plus excellente des choses, c’est l’enseignement vertueux [donné] avec intelligence®®, par l’homme capable, ô Mazda Ahura, d’éclaircir mes doutes®’; car au méchant viendra la soutîrance et [viendra] la récompense qu’il mérite à celui qui désire proclamer [la loi].

17. Dans ma prière, les mains tendues… (Y. XXVIII, 1 ; 2 fois).

Yathà ahù vairyô (4 fois).

Ashem vühù (3 fois).

Nous sacrifions au Hà Ahyâcâ hvaêtush.

Yénhê hâtàm.

Yt. XXII, 13 ; cf. Etudes iraniennes, II, 131), et d’après urvâkhshukLti (plus haut, stance 11, note 46).

60. anàîsli (~ an-àish) : an-yâlûnishn râi, amat harâ 6 danà din là yâtûnand : « pour ne pas venir, c’est-à-dire s’ils ne viennent pas à cette religion » : cf. Y. XXVIII, 9, note 33.

61. Voir Y. IX, note 55.

62. à vi nénàsâ, hard avin ijahvûnand « deviennent invisibles, s’évanouissent ».

63. Qui, ayant ta pleine puissance, n’en usent pas pour protéger ou développer la vie du monde.

64. « Haurvatât et Ameretât » qui nourrissent les âmes des bienheureux au Paradis : Yt. 1, 25.

65. M Dans le Garôthmân », le Paradis ; cf. Vd. XIX, 31, 102.

66. yé ushuruyê syascit dahmayà (Geldner dahiuahyà ; l’enseignement de l’homme de bien) ; punfrâkh ôshih àmûkhtiskn zak i dàhraihâ i veh martihâ « l’enseignement (syascit) avec large intelligence vertueusement ». La traduction adverbiale dàhmllid, véh marlikd, favorise la lecture dahmayà contre dahmahyà ; frdkli ôshih est une traduction étymologique, ushuru, dans lequel ru est sans doute un simple suffixe, étant décomposé en ushi et vouru.

67. yèhyà mà aithishclt dvacthà : aitliish est rendu dshkdrak’, faudrait-il corriger en haithish, dshkdrak étant la traduction ordinaire de haithya ? Ce qu’il y a d’étrange, c’est que le dernier vers de la strophe semble présenter une faute d’orthographe du même genre : ahhayà est traduit arjdnigih, ce qui semble renvoyer à banayâ ; ce sont deux fautes, si faute il y a (car il faudrait en supposer une encore au Hâ L, 3 a), qui s’e.xpliqueraient assez bien dans l’hypothèse que dans la copie d’où dérivent nos manuscrits cette strophe a été écrite sous la dictée.