Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/530

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
384
ANNALES DU MUSÉE GUIMET


pour coinballre et pour détruire les sorciers et les sorcières "^ ; pour combattre et pour détruire le sorcier et la sorcière 3 [S), pour combattre et pour détruire les Kayadha et les Kayêidhi ’ ; pour comiiattre et pour détruire le Kayadha et la Kayêidhi ; pour combattre et pour détruire les larrons et les brigands ; pour combattre et pour détruire la Magie* et les magiciens ; pour combattre et pour détruire celui qui fait tort à Mithra, celui qui ment à Mithra ’ ;

4 (’3). pour combattre et pour détruire les meurtriers du juste, les persécuteurs du juste ;

pour combattre et pour détruire l’impie Ashemaogha, et le tyran aux mille morts ;

pour combattre et pour détruire tous les méchants qui pensent le mal, qui disent le mal, qui font le mal, ô Spitama Zarathuslra ! 5 (16). Quand chasserons-nous, quand chasserons-nous laDruj " ? Quand nous, les Saoshyanls ’-, chasserons-nous d’ici la Druj ? Quand la chasse- 5. kahvarediianàin, traduit gadd kâslâr « qui diminue le hvarenô (la Gloire et la Fortune) ». Le sens à attacher à celte traduction est donné par l’arménien kakhard y6ï ;ç, çap[Aay.£J ;, où M. de Lagarde a reconnu un emprunt du zend Kalivaredha. 6. Tel ou tel Kahvaredha : l’individu après l’espèce. 7. Voir plus haut, LVII, 15.

8. Zaùdàm. « Le zand est le prophète (lire : la prophétie ? faghtâmbarih) des magiciens, et c’est par le zand que l’on peut faire la magie » (zand paghtâmbar (= : fatgâmbar ) î yâlûkdn u pun zand yâtùkik shnyat kartan). yâtùkih ou « magie » désigne la religion d’Ahriman par opposition à celle d’Ormazd, dite gàsdniglh (Y. XLV, note b). Le Minôkhard compte au nombre des grands crimes religieux la zandîki, qui consiste à croire qu’il peut venir du bien d’Ahriman et des dévs [Aharmanàl devebhyaçca çuhliam manyate ; XXXVI, 16). 11 s’agit sans doute de ces sectes adoratrices du diable, dont les Yezidis et les Hhaitân parast sont le spécimen moderne (cf. les Euchiles de Psellus, De operalione daemonum, 3). Sous les Sassanides et les Arabes on étendit le nom de zandîk aux Manichéens et aux athées, et on le rattacha artificiellement au nom du zend, zanti « le commentaire traditionnel de l’Avesta », les sectes ayant essayé, d’après un procédé bien connu, de faire passer leurs hérésies, destructrices des dogmes révélés, sous le couvert de la tradition plus maniable et indéfiniment extensible [Maçoudi, II, 167 ; Journal asiatique, 1884, 1, 362 sq.). 9. Les Milhradruj, les parjures. VoirleMihir Yasht. 10. Voir Yasna IX, note 57.

11. Cité des Gàthas, Y. XLIV. 13 b.

12. Voir Yasna IX, note 7.