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HÂ 61 (SP. 60)

Exaltation de la puissance antidémoniaque de l’Ahuna vairya, de l’Ashem vohû, du Yênhê hâtam et de l’Âfringân Dahmân.

Ce Hâ est répété à la fin du Yasna (Hâ LXXII) comme pour marquer la consommation du sacrifice par l’écrasement des démons.

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Le Zôt seul.
1. Nous envoyons 1[1] l’Ahuna vairya de la terre au ciel 2[2] ; nous proclamons l’excellent Ashem de la terre au ciel ; nous proclamons le Yênhê hâtam qui accompagne tout bon sacrifice 3[3], de la terre au ciel ; nous proclamons la juste, bonne Bénédiction du juste saint 4[4] de la terre au ciel ;
2 [5]. pour combattre et pour détruire Angra-Mainyu avec sa création mauvaise, pleine de mort ;
  1. 1. fraêshyàmahi, farmâyim ; littéralement « nous ordonnons » ; l’expression emphatique pour « dire », au sens du moderne farmûdan. Pour le sens de fraêsh, cf. fraêshtâ, farmânpat, XLIX, 8 d. voir Fragments Tahmuras, 34, n. 2.
  2. 2. Litt. « entre la terre et le ciel » ; c’est-à-dire dans tout le monde, afin de repousser partout Ahriman.
  3. 3. Cf. la formule du Vp. 1, 4, 43.
  4. 4. dahmàm vanuhîm âfritîm, l’Afringân Dahmân (vol. II), ou plus exactement les formules de bénédiction du Hâ LX : voir l’introduction de ce Hâ.