Page:Annales du Musée Guimet, Bibliothèque d’études, tome 12-13.djvu/204

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ditée par le P. Huc[1] mais qu’aucun document ne justifie, il aurait reçu pendant sa jeunesse les leçons d’un religieux « venu d’Occident, à grand nez et aux yeux très brillants », qui pourrait être un missionnaire chrétien et probablement Nestorien. Malgré son peu de vraisemblance, à peu près tous

Tsongkhapa.
Tsongkhapa.
Tsongkhapa.


les auteurs subséquents ont reproduit cette légende, sous toutes réserves à la vérité ; mais, d’après un renseignement verbal du Khanpo-Lama Agouan Dordjé, Tsongkhapa n’aurait jamais eu d’autre maître que Rolpa’i Dordjé, qui était

  1. Huc : Souvenirs d’un voyage en Tartarie et au Thibet, t. I.