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Page:Annales du Musée Guimet, Bibliothèque d’études, tome 12-13.djvu/277

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chasser ou de détruire, ces instruments vulgaires sont tenus pour insuffisants et l’on a recours à d’autres, considérés comme possédant une puissance irrésistible. Ces instruments sont fabriqués avec des ossements humains, à l’exception de la conque marine qui sert dans tous les cas. Dans ces circonstances, on emploie des trompettes, kang-ling [1], faites de fémurs ou de tibias, et des tambours à main [2] formés de deux crânes soudés par leur sommet et recouverts de peau (peut-être de peau humaine). Notons en passant que, pour avoir toute leur efficacité, ces instruments doivent être faits avec des ossements de Lamas.

Kang-ling.
Doung.
Dāmaru.

4. Cérémonies et fêtes. — « Comme le Lamaïsme vit principalement par les sens et dépense sa force en fonctions sacerdotales, il est particulièrement riche en rituel. C’est pourquoi son cérémonial a reçu une prédominance

  1. Rkang-gling.
  2. Nga-c’un, sc. dâmaru.