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Direction du Musée Guimet qui lui a permis de voir le jour. Nous ne pouvons oublier aussi les amis chers que nous avons dans la communauté parsie et qui nous ont soutenu de leurs conseils et de leur sympathie.

Si quelques erreurs se sont glissées, nous prions le lecteur de les mettre toutes sur notre compte et d’en décharger nos excellents correspondants. Nous avons arrêté notre rédaction à l’automne de 1896 ; on ne sera donc pas surpris de ne pas y trouver la mention des événements douloureux qui se sont passés pendant l’hiver de 1897 et des préoccupations pénibles qui assombrissent l’horizon de l’Inde. La communauté a fait aussi des pertes que nous n’avons pu enregistrer. Une des plus sensibles est celle de Bai Motlibai Manakji Wadia qui, par ses vertus et le noble emploi de sa fortune, a mérité d’avoir son nom inscrit dans les fastes du Zoroastrisme.

Nous espérons que les nombreuses planches que nous publions faciliteront l’intelligence du texte ; la plupart nous ont été fournies par nos fidèles collaborateurs, MM. J. J. Modi et Murzban. Un groupe mérite d’attirer l’attention (planche 2) par la raison qu’il donne des dames parsies à côté d’Hindoues, et que les deux types et les deux races mis ainsi en présence sont parfaitement définis.

Nous avons reporté dans les Appendices beaucoup de documents qui n’auraient pu prendre place dans l’ouvrage, tels que les recensements complets de la population parsie ; — une communication du plus haut intérêt due à M. Ardâshir Mihrâbân, le chef laïque de la communauté zoroastrienne de Yezd, avec lequel M. Ed. G. Browne, le savant lecturer of Persian de Pembroke College a bien voulu nous mettre en rapport ; — des listes des Tours du Silence et des Temples du Feu ; — enfin un vahi envoyé par M. J. J. Modi et soigneusement traduit dans son intégrité par un jeune lettré parsi. On sait que les vahis ou registres des anciennes familles sont une des sources les plus importantes pour l’histoire de la communauté ; celui-ci donne la généalogie de la famille des Dastours de Broach. Darmesteter l’a cité, sans le publier,