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temples les plus importants de la secte sïn-siou se sont réunis dans le pavillon de Hi-oun Kakou, à Hongandji de l’Est ; alors le délégué français, par l’intermédiaire de ses interprètes Kondo Tocoujiro et Outahara Jeuzabourô, qui l’accompagnaient, a manifesté le désir d’adresser aux prêtres différentes questions sur les doctrines de la religion sïn-siou. MM. Simatchi, Atsoumi et Akamatsou ont répondu aux questions qui leur ont été posées. Cette conférence a duré plus de sept heures.

Mon séjour à Kioto à cette époque m’a permis d’assister à la conférence, et j’ai pu prendre note d’une longue série de questions et de réponses qui se sont succédé. Quelque temps après cette séance, beaucoup de personnes sont venues me demander de leur commimiquer mes notes ; mais, outre que je perds ainsi beaucoup de temps, je ne puis donner des copies à tous ceux qui m’en demandent. C’est pourquoi j’ai fait imprimer ces notes ainsi que des réponses sommaires sur les doctrines religieuses. Cet abrégé, intitulé Kiôgui-riacoutô, réponses abrégées sur les doctrines religieuses, est fait d’après les notes remises par ces Messieurs en réponse aux questions posées par M. Guimet.

Tous les points essentiels de la religion ne seront peut-être pas complètement détaillés dans cette seule conférence entre personnes qui ne s’étaient jamais vues avant ce jour ; il doit aussi y avoir dans mes notes des lacunes qui seront produites malgré moi. Telles qu’elles sont, je les crois pourtant indispensables à ceux qui désirent savoir ce qui s’est passé pendant cette conférence. C’est à vous, mes lecteurs, de juger mon œuvre.

Higachi-Kan-Itchi.