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annales du musée guimet

14, vêtement ; 15, fleurs ; 16, adoration ; 17, flambeau ; 18, lampes ; 19, monastère ; 20, pendant d’oreilles (uu Suvaniàbliii) ; 21, neltnjagc (ou Vapnsuuui) ; 22, Candana ; 23, don ; 24, mérites religieux. — Chacun do ces chapitres donne lieu à une instruction spéciale illustrée par uu un deux Avadànas ; de sorte que l’Avadàna y joue un rôle eu quelque sorte accessoire, et non principal connue dans les autres compilations. Voilà pourquoi les noms des héros des Avadànas insérés ne paraissent pas dans les litres, si ce n’est par exception ou subsidiairement. L’ouvrage est en prose et il a le cadre des recueils versifiés, un entretien outre Açoka et Upagupta : mais ce cadre est pour ainsi dire fictif ; car ces doux pors<inuagos disparaissent Iiientot pour laisser la place à (jàkyamuni et à son futur successeur Maitreja. C’est entre ces deux interlocuteurs que le dialogue est véritablement institué, Maitreya deuuuidant instruction, Çàkyannuii satisfaisant à cette demande ; à la lin même c’est à ses Bhixus (ju’il s’adresse. Ainsi l’auteur du Dvàviilirati-avadàna a compliqué, supprimé, transformé le cadri.’ des cennitilations qui ont dû lui si’rvir di’ modèle.

J’ai reconnu, dans cet ouvrage, douze récits de l’Avadâna-Çataka ; ce qui, vu son étendue relativement faible, est une très forte proportion ; et, ce qui est remar(piable, les récits sont reproduits textu(dlenient. Une autre particularité très intéressante est que la IV décade, représenléo par un seul récit dans L’S recueils versifiés, l’est ici par deux récits reproduits, eomnio les autres, textuellement ; mais ces deux récits se truuvent dans l’apiicndico, di^ sorte que la IV’ décade, mémo lors(|u’elle est le mieux roiirésentéo, est toujours reléûuée à la fin^^1.


V. — Filiation des divers recueils

Comment expliquer les rapports de ces diverses compilations et leur filiation ?

Postériorité du Dvâvim̃çati. — En ce ipii touche le Dvàviniçati-avadàna, c’est bien évidi’iument un recueil postérieur dont l’auteur a puisé dans l’Ava-

1 Outre les textes identiques, il y en a plusieurs qui, soit en raison du sujet traité, soit en raison de certains épisodes, donnent lieu à des rapprochements ; mais je n’insiste pas sur ce point.