à un fils doué des trente-deux signes du grand homme est celle que je veux et la seule que je présenterai à la foule assemblée. Et il lui fit préparer une escorte de cinq cents personnes. »
P. 29, l. 19. Mâyâ-Dêvî obtient du roi son époux de ne pas obéir au désir pendant 32 mois, mais il n’est pas dit qu’elle soit vierge. Le passage suivant de l’Abhinichkramana sûtra (traduc. tib.), dans le Kanjour, p. 189, b, 1, répété dans le Dulva, t. 111, p. 449, b), ne laisse aucun doute à ce sujet. « Le roi Çouddhôdana étant allé, avec Mahâmâyâ, dans l’intérieur solitaire du palais, ils se livrèrent aux jeux, se livrèrent au plaisir, se livrèrent à la volupté. »
Voici, au sujet de la prétendue virginité de Mâyâ-Dêvî, la traduction de la note que donne M. Rhys Davids (Buddhism, p. 183) : « Csoma de Körös parle de la croyance des Mongols bouddhistes à la virginité de Mâyâ (As. Res., XX, 299) ; mais cela ne s’est pas confirmé. Saint Jérôme dit (Contre Jovien, livre I) : « C’est une tradition parmi les Gymnosophistes de l’Inde, que Bouddha, le fondateur de leur système, était sorti du flanc droit d’une vierge. »
V. aussi une note à ce sujet, dans le Manual of Budhism, de Spence Hardy, p. 142.