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LALITA VISTARA. — CHAPITRE VII.

De plus que les sept trésors du roi qu’on a vus p. 10, il y a aussi ce qu’on appelle la richesse des Aryas divisée en sept (p. 107) et qui est peut-être désignée dans l’énumération suivante : L’or, l’argent, le lapis-lazuli, le cristal, les perles rouges, le diamant et le corail (Lotus de la bonne Loi, p. 319).

P. 86, l. 7, en remontant : « cinq cents éléphants tous marqués (à la trompe), etc. » Cette traduction ne doit pas être exacte, et il faut probablement dire : « tous couverts de lettres par l’ordre du roi ( ?) » Le texte est altéré ici et les manuscrits ne sont pas d’accord. Voyez, dans ce volume, les variantes pour la p. 109 de l’édit. de Calcutta. Id., 1. 3 en remontant : Un Açvatiha apparut.

À cause de la comparaison de l’Açvattha (ficus religiosa) avec le monde de la création, qu’on trouve dans les Oupanishats (Katha Upanhhat, Bibliotheca indica, trad. angl., p. 116), et dans la Bhagavadgitâ, XV, 1-2, il n’est pas étonnant que les Bouddhistes l’aient fait apparaître ici.

P. 94, l. 21, lisez : percés par la flèche.

Id., l. 5, remontant. C’est le contraire de l’Évangile où Siméon, en prenant Jésus enfant dans ses bras, se réjouit de ce qu’il est venu dans le monde et dit qu’il peut, lui, mourir en paix.

On se demande ici pourquoi Asita pleure et soupire parce qu’il n’obtiendra pas l’exemption de la maladie et de la passion. Mais s’il ne l’obtient pas parce qu’il ne vivra pas assez longtemps, qu’est-ce qui l’empêchera, dans la prochaine existence que lui fournira la transmigration, d’entendre prêcher la loi de Çâkya-Mouni ?

P. 95, n° 18. Sans qu’il se baisse, ses bras descendent jusqu’aux genoux.

C’est aussi un des signes attribués à Krishna qui a les bras longs, arrondis et pendants jusqu’aux genoux.

(Harivança trad. A. Langlois, t. II, p, 229).

P. 96, n° 30. Les doigts de ses pieds et de ses mains sont réunis par une membrane.

Cette traduction a été critiquée par Eug. Burnouf (Lotus de la bonne Loi, p. 574).

Cependant j’avais pour autorité : 1° un petit livre publié dans le Journal