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NAṬYA ÇÂSTRA


PARTIE FINALE DU QUINZIÈME CHAPITRE



2. b[1]. — Les mètres (vṛtta) (dont les pâdas, ou quarts de vers, comprennent une série déterminée de syllabes brèves et longues) sont ou semblables (sama) (c’est-à-dire composés de pâdas identiques), ou à demi semblables (ardhavishama) (n’ayant de semblables entre eux que les pâdas 1 et 2, 2 et 4), ou enfin dissemblables (vishama) (n’ayant aucun pâda identique à un autre)[2].

3. — Le vers (chandas), dans lequel un pâda manque (d’une syllabe), est appelé nivṛt (ou nicṛt) ; celui dans lequel un pâda a (une syllabe) de trop est appelé bhurij[3].

4. — Le vers dans lequel (un pâda) manque de deux syllabes est appelé virâj ; celui dans lequel (un pâda) a deux syllabes de trop est appelé svarâj[4].

  1. Les vers 1 et 2 a, quoique différant pour le sujet de ce qui précède, ne se rapportent pas encore d’une manière bien directe à la métrique, et comme l’absence de développements suffisants en rend le sens peu sûr, je m’abstiens d’en essayer l’interprétation.
  2. Cf. infra XVI, 105 et sqq. : Agni Purâna, 331, 1 ; Chandomañjari, édition de Calcutta, p. 1 : Colebrooke, Misc. Essays, édition Cowell ii, 88 ; Indische Studien (Piṅgala), viii, 326.
  3. Colebr. II, 137 ; Indische Studien (Nidâna Sûtra), viii, 113 (Piṅgala), 149, 254.
  4. Agni Pur., 329, 28 ; Colebr. loc. cit. ; Indische Studien, viii, 63 et 254.