Vois, ô ma belle, cet éléphant qui bronche à chaque pas qu’il jette devant lui, et dont les membres ont l’allure chancelante d’un homme ivre : il imite la marche du mètre appelé dodhaka.
Les deux premières syllabes, la cinquième, la huitième et la finale longues (ou un antibacchius, deux amphibraques, une brève et une longue)^^1.
La troisième syllabe, la sixième, la septième et la neuvième longues (ou deux antibacchius, un amphibraque et deux longues)^^2.
Une brève à la première syllabe ; même quantité qu’au mètre précédent pour toutes les autres (ou bien un amphibraque, un antibacchius, un amphibraque et deux longues)^^3.
La première syllabe, la troisième, la septième, la neuvième et la finale longues (ou un crétique, un tribraque, un second crétique, une brève et une longue)^^4.
1 Ce mètre est appelé moțanaka par Colebr. loc. cit. et dans li Chandom., p. 16. — Le toțaka, d’après ces ouvrages (Colebr. loc. cit. ; Chandom., p. 18 et Ind. Stud., viii, 378), est un mètre tout différent qui appartieut au type de la jâgatî ; v. ci-dessous 37-38.
2 Cf. Agnipur., 333, 5 ; Bṛatsaṃh., 104, 34 ; Chandom., p. 12 ; Çrutab. 22 ; Colebr. loc. cit. ; Ind. Stud., viii, 371.
3 Cf. Bṛatsaṃh., 10-4, 11 ; Chandom., p. 12 ; Çrutab., 23 : Colebr. loc. cit. ; Ind. Stud. id.
4 Agnipur, 333, 7 ; Bṛatsaṃh., 104, 31 ; Çrutab., 20 ; Colebr. loc. cit. ; Ind. Stud., viii, 375.